Bienvenue sur le site de Baptiste Audet, photographe spécialisé dans l’art intemporel de la photographie argentique en noir et blanc. Avec une passion profonde pour capturer l’essence des moments à travers le prisme de l’argentique, Baptiste explore les nuances subtiles de la lumière et de l’ombre pour créer des images qui transcendent le temps. Parcourez ses collections et plongez dans un monde où chaque cliché raconte une histoire unique, figée dans le magnifique contraste du monochrome.
Parce que la photographie argentique demande plus de temps, plus de préparation, elle oblige également à vraiment travailler et penser chaque cliché avant même le déclenchement. N’hésitez pas à regarder mon portfolio.
Photographie argentique, un peu d’histoire
La photographie a profité de nombreuses innovations technologiques et techniques dans les domaines de l’optique, de la chimie. Les deux phénomènes nécessaires à l’obtention d’images photographiques (chambre noire et phénomènes de réflexion et de réfraction lumineuses) étaient pour certains connus depuis longtemps et exposés dans le Traité d’optique au XIe siècle.
La chambre noire était déjà connue par Aristote (384-322 av. J.-C.), par le savant perse Ibn Al-Haytham (965-1038) et par Léonard de Vinci (1452-1519) ; on peut la considérer comme l’ancêtre des appareils photographiques. Elle est constituée par une boîte fermée, étanche à la lumière, dont une des faces est percée d’un très petit trou, le sténopé. L’image inversée d’un objet éclairé placé à l’extérieur devant le trou se forme sur la paroi opposée. La chambre claire, vers 1800, témoigne d’un intérêt pour l’objet technique entre le sujet, l’œil et l’image.
D’autre part, les alchimistes savaient que la lumière noircissait le chlorure d’argent. Vers 1780 Jacques Charles, plus connu pour son invention de l’aérostat gonflé à l’hydrogène, parvint à figer, mais de façon fugitive, une silhouette obtenue par le procédé de la chambre noire sur du papier imbibé de chlorure d’argent. Thomas Wedgwood (1771-1805) fit des expériences analogues avec le nitrate d’argent ; il en publia un mémoire en 1802. De son côté John Herschel en 1819 décrit les propriétés de l’hyposulfite de sodium qui deviendra le fixateur.